Et si vous intégriez de l’immobilier dans votre portefeuille PER pour avoir une longueur d’avance sur vos vieux jours ? En effet, parmi les solutions d’épargne qui séduisent le plus, le Plan d’épargne retraite et la pierre-papier représentent une combinaison unique en son genre pour optimiser la capitalisation de vos sommes investies.
Le PER : un produit d'épargne à très long terme et à capital bloqué
Le PER impose une discipline bien spécifique : celle de l'épargne sur une très longue durée. En bloquant son capital jusqu’à son départ à la retraite, l'épargnant s'assure de constituer une épargne solide pour ses vieux jours, échappant aux tentations des dépenses immédiates comme l’autorise l’assurance-vie. Cette contrainte devient un atout, favorisant une vision à long terme et une gestion réfléchie de ses finances. Cette stabilité est rassurante, car elle permet de se projeter sereinement dans l'avenir, en sachant que ses capitaux fructifient.
Les versements réinvestis dans des supports financiers
Le réinvestissement des sommes injectées fait effet boule de neige, et il est important de bien choisir les supports financiers. Les intérêts composés, fruit de ce réinvestissement, agissent comme un catalyseur, amplifiant la croissance du capital sur le long terme.
Si le PER compte-titre ou PER bancaire ne propose que les unités de compte (UC), le PER assurance dispose d’une poche en fonds en euros. Le portefeuille en UC des PER bancaires est plus diversifié.
La pierre-papier parmi les supports en UC des PER
Qu’est-ce que la pierre-papier ? Ce placement indirect est de l’immobilier géré par des spécialistes en asset management. Citons les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), les sociétés d’investissement immobilier coté (SIIC), les organismes de placement collectif immobilier (OPCI), de même que les sociétés civiles immobilières (SCI). Ces placements génèrent des revenus locatifs convertis en dividendes. Le montant que vous percevez est alors calculé en fonction des parts que vous avez souscrites. Attention, vous ne pouvez pas jouir immédiatement desdits dividendes car ils sont injectés dans votre épargne destinée à être fructifiée.
Autre avantage de la pierre-papier dans un PER : leur liquidité. En effet, si vous souhaitez sortir ces placements de votre portefeuille, ceux-ci sont rachetés par votre assureur – qui en est le propriétaire. La reprise est calculée suivant la valeur de rachat déterminée par ce dernier.
Pourquoi choisir d’intégrer la pierre-papier dans son PER ?
L’intégration de ces placements financiers adossés à l’immobilier génère de multiples avantages : la diversification du portefeuille, les revenus locatifs réguliers et l’exposition à l’immobilier sans les contraintes de l’acquisition et de la gestion locative. À cela s’ajoute une fiscalité avantageuse.
Diversification du portefeuille : la pierre-papier fonctionne par le biais d’un parc immobilier constitué de diverses typologies d’immeubles. De plus, l'immobilier a historiquement montré une faible corrélation avec les autres classes d'actifs, ce qui en fait un excellent complément pour stabiliser votre portefeuille.
Revenus réguliers : les loyers provenant de la mise en location des biens immobiliers sont versés aux épargnants sous forme de dividendes chaque trimestre, voire tous les mois. Ces revenus peuvent constituer une source de complément de retraite appréciable.
Exposition à l'immobilier sans les contraintes de l'acquisition et de la gestion locative : c’est la société de gestion qui endosse la sélection et l’acquisition des immeubles. Elle recherche les locataires, signe les baux et collecte les loyers. Ainsi, l’épargnant est délesté de ces multiples contraintes.
Fiscalité avantageuse : les revenus générés par la pierre-papier sont soumis à une fiscalité avantageuse au sein d'un PER, aussi bien en phase d’épargne qu’en phase de sortie. Vous choisissez entre ces deux options, en fonction de votre charge fiscale. Si vous êtes un épargnant fortement imposé, il vaut mieux choisir l’avantage fiscal à l’entrée.